C'est quoi cette pulsion de mort, de destruction, d'écrasement de l'autre ? Quelle est cette haine jusqu'à vouloir tuer, détruire, anéantir ? Pourquoi vouloir être seul, en toute puissance avec soi ? Il y a quelque chose de pervers à jouer de sa suprématie archaïque. Celui qui s'entoure de puissance et détruit, écrase, est envahit d'une peur archaïque de perdre ce qu'il n'a jamais été assez rassuré de détenir, c'est à dire soi. Quelle est la situation réelle lorsqu'il y a déni d'humanité si ce n'est qu'une absence d'homéostasie entre principe de plaisir et de réalité. Oui, ici ce déséquilibre mué par le désir de toute puissance crée l'effondrement. L'effondrement de la différence source de développement, d'échange, de choix, d'individualisme. Quel est ce transfert haineux vers la différence. La désintrication des pulsions cotoie sans nul doute la persécution, le clivage, la projection, sans utilisation de symbolisation. La peur est présente chez l'envahisseur qui s'enfonce dans son illégitimité.